Mon expérience

Pourquoi, cette passion pour l'astronomie?
Cette passion ne date pas d'aujourd'hui. En effet, tout petit, je m'intéressais déjà à tout ce qui m' entourait: de la fourmi, à l 'éléphant , du fonctionnement d'une voiture, à celui d'un avion, et enfin  aux astres.
Un vrai petit scientifique en herbe.

Je me souviens de certaines nuits, où je pouvais regarder le ciel en m'imaginant ce qui pouvait avoir dans l'espace au dessus de ma tête.  Mais, je n'avais pas l'intension d'acheter un télescope. Ce type d'achat ne m'intéressait pas. J'avais peur d'investir dans du matériel qui allait être à l'abandon après quelques mois.

Mais, le temps a passé et nous a amené en 2006, année pendant laquelle, l'idée d'avoir un télescope s'est construite dans ma tête. J'ai résisté jusqu à cette année (2007) pendant les vacances de Pâques.
Mes parents sachant, que je voulais un télescope, m'en ont offert un. C'était une lunette Vivitar  de 50 mm de diamètre et 600 mm de longueur focale.
C'est à partir de ce jour que le " virus" s'est installé réellement. Cependant, après quelques mois, j'ai  voulu passer à un diamètre supérieur , la lunette ne me permettant pas de voir ce que je voulais.

C'est alors que ma soeur me paya, mon sky-watcher 200 mm sur 1200 de longueur focale sur monture dobson.

Cette année (2008), j'ai décidé de passer à un 300 mm, pour voir encore plus et combler ma soif d'observations et de détails.

Mes premières difficultés.
Certaines personnes ne tentent pas l'expérience de l''astronomie parce qu'elles ont peur de manquer de connaissances sur le ciel, sur l'utilisation d'un télescope,...
Je les comprends parfaitement. Moi-même, j'avais ces peurs, de ne pas connaître le ciel, de ne pas savoir me servir correctement d'un télescope; mais l'envie a été plus forte que mes craintes.

Je me suis lancé, complètement  à l'aveuglette dans une discipline dont je n'y connais rien. Je n'avais jamais jeté un oeil dans une oculaire d'un télescope.
Heureusement, je suis tombé un jour par hasard sur des forums (voir liens). Les membres m'ont bien accueilli et m'ont bien conseillé.

Oui, mais une fois dehors, je ne les avais plus à mes côtés. Ma première difficulté était de pouvoir m'orienter. Correctement par rapport au nord, au sud,etc. Un petit conseil, recherchez l'étoile polaire. Elle indique toujours le nord.
Je ne pouvais pas orienter correctement ma carte ou utiliser
stellarium (planétarium gratuit-->cfr.liens)correctement.

Ensuite,ma deuxième difficulté, était de différencier la magnitude des astres (le fait que l'astre soit plus au moins brillant).

Je pense que lorsque vous avez  les instruments qu'il vous faut, le reste vient par l' habitude.

En rigolant, il m'a fallu  une bonne semaine pour pointer saturne pour la première fois.

Tout comme, il m' a fallu  3 heures de recherches pour pointer  la nébuleuse de la Lyre.Mais, une fois qu'on a pointé une série d'objets. Le temps se réduit considérablement les fois d'après pour tomber à 30 minutes, puis  2 minutes. Surtout pour les objets du  ciel profond . Pour le planétaire,  c'est encore plus rapide.

Mes premières impressions.

Mes toutes premières impressions, étaient un mélange de déception et de joie .
J'explique.

D'abord, j'ai été surpris de voir à l'envers dans mon pointeur. C'est tout-à-fait normal.

Ensuite, je pensais que, ce que l'on voyait dans les revues ou autres , correspondait à ce que l'on pouvait observer dans un télescope.C'est  faux. Entre une photo et l'observation, il y a des différences. Pour faire une photo, il faut faire ce qu'on appelle des "poses", qui vont jusqu'à parfois plus de quelques heures. On ne voit pas en couleurs, les objets du ciel profond (sauf par photographie).

De plus, je n'avais que ma lunette de 50mm de diamètre. Mais, malgré tout, le fait de voir une ébauche de saturne, Vénus,ou la lune m'encourageait à continuer à observer.  

Comme dit précédemment ,  j'ai  changé d'instrument principal pour passer au  "dob" (diminutif de dobson qui est un télescope sur une monture azitumale simplifiée).
Là, ça été un réel gain  au point de vue observations. J'ai pu voir les anneaux de saturne, la tâche rouge de jupiter, M31, ...

Ce qui reste un peu "embêtant", c'est qu' il faut sans cesse corriger le télescope( pousser horizontalement  et verticalement), pour suivre un astre. Moins avec une monture équatoriale (et/ou motorisée) qu' avec un dobson.


25/07/2010
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